RDC: la Famille Nembalemba victime d'un lynchage médiatique suite au franc parler et révélations du Député León Nembalemba

La famille Nembalemba

Connu pour son légendaire franc-parler, Nembalemba Sr voit sa famille et lui-même salis sur la toile. Leon Nembalemba qui dénonce des problèmes internes au sein de la dynamique autour du chef de l'État, en raison de lui éviter les mêmes conséquences que le FCC, est vite passé du mobilisateur à l'homme à battre au point de présenter sa famille comme une charge pour la République.

Selon ces rumeurs mal ficelées visiblement à cause de l'empressement de ses auteurs assoiffés de nuire sans plus tarder, la  famille Nembalemba coûterait à la RDC 52.000$ par mois ou 624.000$ par an.

 Les auteurs de ces inepties ont choisi la part visible de leur réalité pour assouvir leur haine contre cette famille dont le père doit sa renommée au combat qu'il a toujours mené en faveur des pauvres à travers son émission "ya Babola". Ce, souvent au péril de la vie de celui qui est affectueusement appelé en RDC du nom de "Papa Molière".

Ces montants avancés ne sont vrais que dans les têtes de ses inventeurs animés visiblement d'une mauvaise foi inouïe.

Déjà qu'un député national ne touche pas 12 000 USD comme tente de le faire croire cette rumeur. Même pas à sa moitié que ce soit pour le député provincial que national. Quoiqu'il faille en même temps relativiser le bénéfice pécuniaire du député lui-même quand  on  sait combien les députés proches  de leur base à l'instar des élus provinciaux Junior Nembalemba, rapporteur de l'Assemblée provinciale, Liza Nembalemba surnommée "la maman de Selembao" très active sur terrain ainsi que la suppléante de junior Nembalemba à l'Assemblée Nationale, son épouse Tatiana Pembe, également très active sur terrain et siégeant à l'Assemblée Nationale à la place de son époux Junior Nembalemba, le mieux élu de la Tshangu.

Léon junior Nembalemba, rapporteur de L'Assemblée Provinciale ne cesse d'accompagner sa base à travers sa fondation tosungana avec la construction d'un hôpital, une boulangerie et autres. Des réalisations qui vont au-delà de son salaire mensuel de 5000$ et cela avec le cumul d'arriérés qu'enregistrent les élus provinciaux.

Ces élus du peuple sont constamment sollicités au sein de leurs bases respectives pour des raisons de santé, de décès, de catastrophes naturelles et autres aléas de la vie à Kinshasa.

Le plus étonnant dans cette histoire,  c'est qu'on  qualifie  la famille Nembalemba d'être une charge pour la République, alors qu'elle connue pour sa philanthropie et le sens du bien être de la communauté pour laquelle elles consacre près de la moitié de ses émoluments.

Faut-il rappeler que Liza Nembalemba s'est vu récemment remettre un diplôme de mérite alors qu'elle faisait une descente sur terrain auprès de sa base de Selembao lors de l'inauguration d'un centre de santé offert à la population de ce coin de la capitale ? Liza Nembalemba, suppléante de son père à Selembao, tout comme ses autres membres de famille engagés en politique, ne s'est jamais reniée en ce qui concerne son engagement pour l'essor de sa communauté. Elle a été au premier rang dans la lutte pour la réhabilitation de l'avenue 24 Novembre, la lutte anti érosive, la réhabilitation du marché Selembao. 

Comment donc comprendre cet acharnement sur une famille aussi active et auteur de plusieurs actions à impacte visible allant même au-delà de leurs émoluments ? Pourquoi ne pas être fier de ces représentants du peuple qui remplissent valablement leur mission pendant que certains ne sont que de simples figurants à l'hémicycle ayant des protocoles d'accord signés avec leurs titulaires pour ne percevoir que 40% de leurs salaires et ne descendent presque pas sur terrain.

Au regard de cet extrait d' activités extra-parlementaires exercées par les membres de cette famille, comment peut-on tout de même estimer qu'ils constituent une charge pour la République si l'on est animé d'une intention autre que celle de nuire ?

Surtout quand on essaie de procéder par une analyse comparative par rapport aux autres notabilités et élus du peuple qui ont, à tort ou à raison, opté pour investir  dans des affaires personnelles plutôt que de s'engager en faveur du souverain primaire. 

Liza Nembalemba, pour ne parler que d'elle, présidente de la fondation qui porte son nom, créée en 2014. L'élue de Selembao mérite plutôt les encouragements vu son dynamisme, sa proximité ainsi que ses actions de terrain qui lui ont valu l'approbation de la population de cette partie de la capitale.

León Nembalemba dit Papa Molière est-il  victime de son franc parlé? Sommes-nous dans un système où il est interdit de dénoncer quand rien ne marche ?

Son défaut est-il celui de dire tout haut ce que les autres disent tout bas?

 Le double élu de la Funa et de Selembao précise que pour lui aider le chef de l'État c'est "lui dire quand ça ne va pas afin de lui éviter de commettre les erreurs de ses prédécesseurs".

Par ailleurs, León Nembalemba dit papa Molière rappelle ses qualités d'entrepreneur qui ont toujours fait de lui un père responsable.

"J'ai été promoteur  d' une grande école, le Lycée Molière ,j'ai une chaîne de télévision qui me donne un revenu trois  (3) fois supérieur à mon salaire de député et autres, je n'ai aucunement eu besoin d m'appuyer sur la politique pour prendre soin de ma famille", a-t-il conclu.