Caricature : la France peut-elle pousser pour obtenir les sanctions contre le Rwanda ?

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Caricature Kash/ACTUALITE.CD

En visite officielle en France, le président de la République congolais, Félix Tshisekedi, a échangé avec son homologue français, Emmanuel Macron. Comme à Kinshasa, en mars 2023, les deux chefs d’Etat ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle, ils ont abordé différentes questions dont la plus épineuse reste celle sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC. 

Après avoir tant soit peu réussi à obtenir de ses partenaires la désignation du Rwanda comme agresseur et contributeur de premier rang dans le financement des rebelles du M23, Kinshasa ne compte pas s’arrêter là. Le Président Félix Tshisekedi a demandé des sanctions, aussi bien au niveau européen qu’aux nations unies puisque la France jouit d’un droit de veto au conseil de sécurité.

La France comme partenaire de la RDC dit tenir au respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Alors que des voix ne cessent de se lever pour exiger des sanctions à l'endroit du Rwanda, Macron dit croire encore à l'option de la résolution de la crise par voie de dialogue et diplomatique. Toutefois, il a rappelé que son pays a eu à condamner déjà publiquement les agissements Rwandais à l'Est de la du Congo et ce à plusieurs reprises depuis la fin 2022. 

Cependant, il a dit d’ne pas exclure l’option de sanctions mais elle sera examinée à chaque étape de l'évolution de ce dossier. 

« Pour le moment nous considérons d’abord qu’on continuera à apporter des sanctions comme ça individuelles et ciblées en fonction des évolutions sur terrain. Notre priorité, elle est à l'action DDR à l'égard de tous les groupes armés, reinmplication des Forces régionales Onusiennes reconnues et acceptées par la RDC sur son sol. Nous continuerons à explorer cette voie à chaque fois qu'elle sera nécessaire », a déclaré Emmanuel Macron.